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suite 2 La fuite !
19/08/2006 14:50
D’un clin d’œil vif, je vis un des assaillants se diriger vers moi, brandissant une lance ensanglantée, d’un mouvement de patte je lui brisa son arme, le pris par le coup et le souleva du sol avec une facilité déconcertante. Le monstre que j’étais devenu l’acheva en lui arrachant la carotide de mes crocs acérés. Son sang coula le long de mon corps, en savourant sa chair froide le peu d’humanité que j’avais en moi, avait disparu... Je repris mes esprits de cette euphorie animale quand je reçu un coup juste au dessus du genou droit. Un vampire de grande taille, portant une lourde armure noir se dressait devant moi. _ Je suis la mort elle-même, l’un des plus puissant des Hellsings, Dark-Excalibur est mon nom et en me disant ces mots, d’un revers de main me projeta contre un arbre. Et cette force me fit redescendre sur terre, je n’étais pas de taille contre eux ! Il fallait fuir, encore fuir face à mes ennemis, la neige était rouge sang, le sol jonchée de cadavres, j’étais encore seul. Pleurant de rage, je m’enfonça dans la foret épaisse pour me cacher, jusqu’à oublier ma blessure qui était pourtant profonde. A bout de souffle, je m’écroulai de fatigue sous un chêne, ma vision se troubla et je perdis connaissance. A mon réveil, j’étais redevenu un homme habillé de haillons, moi un ancien officier de l’armée impériale française, qui ressemblait maintenant à un mendiant perdu en pleine terre inconnue. Evitant les grandes villes, je continuai ma migration en direction de l’Est. Fin mars, j’arrivai aux frontières de la Roumanie, mon corps c’était endurci par le climat hostile et l’entrainement journalier que je m’efforçai de respecter. La vengeance alimentait mon désir de devenir plus puissant pour tenir tete à ces batards de chauve souris ; Je m’arrêtai dans un petit village du nom de Grinari cherchant une petite auberge pour manger un plat chaud malgré un paysage sinistre où la pluie ne cessait de tomber et que les rafales de vent balayaient continuellement le sol aride de la plaine. Une petite batisse attira mon attention, des champs paillards résonnaient de celle-ci et l’odeur de la viande fraichement cuisinée me mit l’eau à la bouche.
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