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Suite 17 : Le départ de Slipk
08/09/2007 01:03
- Togo nos pertes sont lourdes, nous sommes allés combattre ces vampires à l’aveugle sans véritable stratégie. Nous avons fait l’inventaire des pertes, plus de trente cinq loups sont mort ! - Oui je sais tout cela Slipk. Mais on a donné allégeance à l’alliance lycan lui répondit il calmement. Et notre plan d’action a été voté presque à l’unanimité. Notre chef et son lieutenant étaient partis à l’écart de la meute au bord du gigantesque lac Balaton. La brise fraîche de l’aurore glissait sans résistance sur l’étendue d’eau. Les premiers rayons du soleil apparurent faisant plisser les yeux de Togo qui regardait ce magnifique paysage hongrois. - Et nous devons nous diriger à Odessa, car nous… - Nous le devons, ou tu le dois ? Tu veux nous obliger à aller là bas pour ta soi disant quête. Si vraiment c’est le cas Togo, ton égoïsme me fait vomir ! Lui cria Slipk. Le brave second perdit son sang froid. Son regard rempli de colère fixait fermement l’homme qui se tenait devant lui. - Je ne force personne. Pour l’instant, nous suivons nos alliés en direction d’une ville fluviale roumaine du nom d’Oradea pour combattre nos pires ennemies, les Hellsings. Slipk ne tenait plus en place, il tournait en rond en écoutant son chef. Brusquement, il s’arrêta en entendant le nom des Hellsings. - Comment ? Vous voulez aller combattre ce puissant clan vampires. Mais nous serons en plein cœur de la Transylvanie, la région grouille de suceurs de sang et tu sais éperdument que nous ne sommes pas assez nombreux pour nous battre contre eux. De plus leurs ruses ont mis les humains sous leur coupe, et même s’ils sont faibles, ils pourraient nous poser pas mal d’ennuis. Slipk reprit sa marche de va et vient, il avait l’air de plus en plus agacé par l’annonce de cette nouvelle. - Je suis opposé à tout cela. Je ne veux pas vous suivre dans cette quête, je ne me sens plus à ma place dans cette meute je préfère vous quitter et vivre ma vie en solitaire dit il d’un ton amer. Sans rien rajouter, notre jeune lieutenant fit volte face et sans se retourner Slipk disparut dans les fourrés qui bordaient le lac. Immobile, Togo le regarda silencieusement, aucuns mots ne sortirent de sa bouche pour essayer de le dissuader de rester dans la meute, il avait trop de respect pour protester sur sa décision. De cette aurore claire et fraîche, les purificateurs venaient de perdre un brave soldat et surtout un très bon ami.
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