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l'interréaction de l'Ombre !!!!
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Catégorie : la légende de odog

l'interréaction de l'Ombre !!!!
VIP-Blog de odog
  • 18 articles publiés dans cette catégorie
  • 522 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 19/01/2006 15:45
    Modifié : 24/01/2008 18:52

    Garçon (30 ans)
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    suite 18 : La petite fille de Csongrad

    10/01/2008 17:23

     suite 18 : La petite fille de Csongrad


    L’alliance se déplaça en plusieurs petits groupes pour ne pas se faire remarquer par nos ennemies de toujours et leurs alliés humains. Après deux jours de marche sur les grandes plaines hongroise, nous arrivâmes à Csongrad une petite ville fluviale où traverse le Tisza à l’embouchure de son affluent le Körös.

     J’étais accompagné par Talnar, Pipchips et trois autres jeunes membres Lycans. Togo nous avait demandé d’aller en éclaireur pour prendre contact avec un vieil homme du nom de Todor qui habitait à coté du petit port au bord du Körös.

    Des petites cabanes sur pilotis étaient alignées sur la berge où quelques pêcheurs exerçaient leur profession à la ligne. Le début d’après midi s’annonçait clément, le soleil brillait haut dans un ciel dépourvu de nuages. Pipchips se dirigea en direction d’une jeune fille qui s’amusait à lancer des petits galets au bord de l’eau.

     - Bien joué petite. Je n’ai jamais était bonne pour faire des ricochés avec des cailloux. Excuses moi de te déranger mais j’ai une question à te poser.

    La gamine dévisagea de ses grands yeux verts, l’inconnu qui venait de l’interrompre dans son jeu. L’enfant resta muette pendant quelques secondes puis elle répondit enfin.

    - Que voulez vous, madame ?

    - Je cherche une personne qui vit par ici, il se nome Todor. On m’a dit qu’il vivait par ici. Et si tu m’aide à retrouver cette homme je t’offrirai une pièce en or. En disant ses mots Pipchips s’amusait à faire rouler un Napoléon entre ses doigts. Le regard de la fille s’illumina, elle faisait abstraction de tout se qui l’entourait comme par hypnotisée par cette objet.

    - Todor, oui je le connais. Il vit dans cette maison dit elle en montrant du doigt une des cabanes sur pilotis. C’est un vieux monsieur solitaire, maman m’interdit d’aller le voir. En plus il fait peur, il a un œil de verre et pleins de cicatrices sur le visage.

    - Merci bien jeune enfant.

    La guerrière  tapota amicalement la tête de son indicatrice en gage de remerciement et lui envoya son dut qu’elle attrapa à deux mains.

    Nous avançâmes en direction de la petite bâtisse. L’habitation en bois était rongée par l’humidité, des vieux filets de pêche mal nettoyés moisissaient au mur. Des dizaines de corbeaux mangeaient les restes de poissons qui traînaient au sol. Nous commençâmes à monter le petit escalier en bois quand nous fûmes interpellés derrière nous.








    Suite 17 : Le départ de Slipk

    08/09/2007 01:03

    Suite 17 : Le départ de Slipk


    - Togo nos pertes sont lourdes, nous sommes allés combattre ces vampires à l’aveugle sans véritable stratégie. Nous avons fait l’inventaire des pertes, plus de trente cinq loups sont mort !
    - Oui je sais tout cela Slipk. Mais on a donné allégeance à l’alliance lycan lui répondit il calmement. Et notre plan d’action a été voté presque à l’unanimité.
    Notre chef et son lieutenant étaient partis à l’écart de la meute au bord du gigantesque lac Balaton. La brise fraîche de l’aurore glissait sans résistance sur l’étendue d’eau. Les premiers rayons du soleil apparurent faisant plisser les yeux de Togo qui regardait ce magnifique paysage hongrois.
    - Et nous devons nous diriger à Odessa, car nous…
    - Nous le devons, ou tu le dois ? Tu veux nous obliger à aller là bas pour ta soi disant quête. Si vraiment c’est le cas Togo, ton égoïsme me fait vomir ! Lui cria Slipk. Le brave second perdit son sang froid. Son regard rempli de colère fixait fermement l’homme qui se tenait devant lui.
    - Je ne force personne. Pour l’instant, nous suivons nos alliés en direction d’une ville fluviale roumaine du nom d’Oradea pour combattre nos pires ennemies, les Hellsings.
    Slipk ne tenait plus en place, il tournait en rond en écoutant son chef. Brusquement, il s’arrêta en entendant le nom des Hellsings.
    - Comment ? Vous voulez aller combattre ce puissant clan vampires. Mais nous serons en plein cœur de la Transylvanie, la région grouille de suceurs de sang et tu sais éperdument que nous ne sommes pas assez nombreux pour nous battre contre eux. De plus leurs ruses ont mis les humains sous leur coupe, et même s’ils sont faibles, ils pourraient nous poser pas mal d’ennuis. Slipk reprit sa marche de va et vient, il avait l’air de plus en plus agacé par l’annonce de cette nouvelle.
    - Je suis opposé à tout cela. Je ne veux pas vous suivre dans cette quête, je ne me sens plus à ma place dans cette meute je préfère vous quitter et vivre ma vie en solitaire dit il d’un ton amer.
    Sans rien rajouter, notre jeune lieutenant fit volte face et sans se retourner Slipk disparut dans les fourrés qui bordaient le lac. Immobile, Togo le regarda silencieusement, aucuns mots ne sortirent de sa bouche pour essayer de le dissuader de rester dans la meute, il avait trop de respect pour protester sur sa décision.
    De cette aurore claire et fraîche, les purificateurs venaient de perdre un brave soldat et surtout un très bon ami.






    Suite 16 : L'ombre arrive sur terre

    04/09/2007 13:52

    Suite 16 : L'ombre arrive sur terre


    Dans la petite ruelle, deux enfants s’amusaient à chahuter un jeune chien errant, le poussant du pied et s’aidant de bâton pour lui taper sur les pattes. Ils avaient tous juste six ans et prenaient du plaisir à tabasser le pauvre animal.
    - Hélias, Bertok venaient tout de suite et laissez tranquille cette animal rugit Wolbritch. Sa peau était blanchâtre, ses long cheveux crasseux lui tombés devant les yeux lui donnant un aire effrayant. Et maintenant rentrez tout de suite à la maison !
    Les gamins stoppèrent leur méfait et simultanément se retournèrent devant leur interlocuteur. Leurs visages se ressemblaient comme un reflet dans un miroir. Et d’un sourire méchant ils lui répondirent :
    - Oui père, nous arrivons tout de suite.
    Ils rentrèrent en courant dans la maison en passant devant Wolbritch qui les attendait devant le seuil de la porte. Andréa posa sur la table une grosse marmite toute fumante.
    - Encore de la soupe souffla Hélias.
    - Tu arrêtes de bouder et tu vas manger sans histoire lui rétorqua sa mère.
    - Mais je n’aime pas ça…
    - Oui, c’est vrai lui coupa son frère nous voulons de la viande. De la chair bien rouge !
    Bertok poussa violemment l’assiette remplit de soupe que Andréa venait de lui servir. Le liquide brûlant s’étala sur la table et commença à couler sur le sol. Furieuse, elle fit le tour de la table et lui flanqua une gifle qui le fit tomber de sa chaise. Se tenant la joue, il se releva, la tête basse Bertok resta immobile devant se génitrice. Hélias sauta de son siège pour s’interposer entre son frère et sa mère furieuse.
    - Va te rassoire, toi et n’y bouge plus cria t’elle.
    Andréa ne pût plus contenir sa colère en voyant ces fils se mutiner contre elle. Wolbritch resta silencieux regardant la scène du coin de l’œil, une cueillere de soupe à la bouche. Ne voyant aucune aide arriver de son marie, elle le foudroya du regard, mais elle dut l’ignorer rapidement car elle ressentit une horrible douleur au front. Hélias venait de lui lancer son verre au visage. Le choc la fit chanceler, sa vision se brouilla par le sang qui lui coulait sur l’œil gauche. Elle s’écroula à terre encore consciente au pied de Bertok. Elle regarda son jeune garçon. Ses yeux étaient devenus bleu très clair presque blanc. De la bave coulait de sa bouche, son petit corps fût pris de convulsions. Son visage angélique se déforma, à la place de son nez, un museau commença à pousser. Des poils bruns, partout sur son corps apparurent.
    - Maman, Bertok et moi nous avons faim !
    La jeune femme dévisagea son autre fils, mais qu’elle fut son effroi à la vision d’Hélios qui la regardait avec envi de ses yeux rouges phosphorescents. Sa dentition n’était plus que des pointes acérées et tranchantes.

    Les deux petits monstres purent enfin se délecter de viande, de chair humaine, celle de leur mère.
    Enfin, j’attendais ce jour avec impatience. Ils sont maintenant prêts à partir avec moi pour créer l’armée noire de notre déesse Virmes pensa t’il.







    Suite 15 : Comme une famille...

    03/09/2007 11:44

     Suite 15 : Comme une famille...


    La pleine lune éclairait la vallée de sa lumière laiteuse, ses rayons décuplaient notre force physique à son contact. Je fixais le corps assis mais sans vie d’un suceur de sang qui se trouvait près de moi. Sa gorge avait été arrachée, son sang se répandait sur ses vêtements en soie, sa tête reposait sur son torse, j’avais l’impression qu’il faisait une sieste. Une très longue sieste…
    Une main se posa sur mon épaule, se qui me sortit de mes pensées. Togo se tenait derrière moi et laissant celle ci, il me dit :
    - Tu sais Odog, notre vie ne sera que migration et bataille. Il n’avait plus son sourire si chaleureux qu’il avait l’habitude d’avoir  pour nous remonter le moral. Comme si son humanité avait disparu pendant la bataille. Je veux avoir un but à donner à mes hommes et amis, un but qui changerait nos vies à tous, mais avant, nous sommes obliger de passer par là. Car ils nous laisseront jamais tranquille, leur but est de nous faire disparaître de cette terre. Un génocide qu’il nous faut enrailler.
    Je posa ma patte sur la sienne, le regarda droit dans ses yeux noir charbon.
    - Tu m’as trouvé et présenté à ton clan. Vous m’avez accueilli avec tant de gentillesse, je vous considère comme ma famille adoptive. Je donnerai même ma vie pour t’aider à accomplir ta mission. S’il faut tuer, je le ferai, car tu es bon et je pense que tu choisiras les meilleures décisions pour la meute.
    Ne disant mots, il soutint mon regard, sa main toujours posait sur mon épaule. Un sourire s’afficha, lui faisant apparaître ses dents longues et tranchantes.
    - Mon cher ami, tu es l’un de mes plus hardis membres. Je suis fière que tu te battes à nos cotés et j’espère que l’on sera ensemble quand le jour de notre liberté arrivera.

    Les râles des blessés déchiraient le silence qui s’était installé sur la contré, une odeur de chaire brûlée, de sang et de métal survolaient l’endroit. Les lycans valides, qui pour la plus part avez repris forme humaine, aidaient leurs confrères bléssés à se faire soigner. Même si notre race pouvait très rapidement se régénérer après de très graves blessures, nos corps ne pouvaient rien contre les coups occasionnés par des armes ou des objets en alliage d’argent.
    Pipchips était adossée contre un mur, sa jambe droite portait une large entaille qui lui longeait toute la longueur de la cuisse. Elle maintenait celle-ci de ses fines mains, son visage levé au ciel. Des larmes de douleurs lui coulaient le long de ses joues salies par le sang et la terre. Talnar était à genou près d’elle, les paumes appuyées sur la large plaie bâillante. Une aura bleutée émanait de celles-ci, se diffusant sur la jambe de son amie. La déchirure des chairs commença à se résorber, le sang qui sortait de son membre repartait en sens inverse jusqu’à que l’épiderme résorba totalement l’entaille. Elle ne put contenir sa joie quand la plaie et la douleur avaient totalement disparues comme un mauvais souvenir. Elle étreignit le magicien.
    - Oh Talnar comment te remercier ? Je te serai redevable.
    Il rougit par cet excès de zelle, mais se laissant faire sous l’étreinte de celle-ci, il lui répondit avec difficulté :
    - Se n’est… rien. Mais, tu peux… arrêter de me serrer si fort. Je n’arrive plus à respirer. Même après ta blessure, tu as toujours autant de force.
    - Oups ! Pardon mon cher Talnar.
    Elle le libéra de son emprise, tous deux rirent au éclat. Une once de joie et de gaieté perça cette atmosphère lourde d’après combat.

    Assis sur la bordure de la fontaine centrale du village, je pris de mon sac à dos, le précieux ouvrage couleur sang enveloppé de son étoffe noir. Je fis glisser le tissu délicatement puis j’ouvris le livre là où j’avais au par avant laissé le ruban doré qui faisait office de marque page.





    suite 14 : Carnage

    25/08/2007 23:12

    suite 14 : Carnage


    Un rugissement résonna dans le village, toute la coalition chargea dans un hurlement bestial. En peu de temps nous étions à coté des habitations, d’un bond je me positionnais sur le toit d’une maisonnette. Pris au dépourvu les goules couraient dans tous les sens, dans la confusion je plongeais sur eux, mon fléau tournoyant au dessus de ma tête. Mon arme percuta l’esclave ennemie lui écrasant la boite crânienne dans un horrible bruit d’os cassé. Comme une déferlante nous massacrions leurs disciples sans état d’âme, mais grâce à leur supériorité numérique, ils purent nous retenir assez longtemps pour que leurs maîtres puissent s’organiser à nous faire face.
    - C’est pas prévu, d’où viennent toutes ces goules ! s’écria Garou Warrior. Il se défendait comme un diable, tailladant et sectionnant membres et corps à l’aide de ses lames courtes, sa fourrure était couverte du sang de ces vermines. Mais il fut plaqué au sol, un vampire sortit de l’ombre levant sa hache pour l’achever. J’étais trop loin pour l’aider, occupé à me défendre contre deux autres suceurs de sang. Dans un flash éblouissant, l’agresseur de Garou  s’enflamma instantanément, Talnar se tenait derrière le tas de cendre, ses mains encore fumantes étaient tendues.
    Je l’avais vu s’entraîner, mais je pensais qu’il faisait plus de vent qu’autre chose et que la magie n’était que fantasme dans l’esprit de fous…
    J’évitais de justesse une balle qui m’effleura la joue et qui alla se figer dans la gorge un loup à coté de moi. Un filet de sang coula sur mon visage, la haine m’envahit de nouveau, d’un revers de bras je m’essuya, l’étalant sur ma pommette. Dégainant mon épée de la main gauche, je m’élançai en direction du tireur, celui-ci chargea, baïonnette en avant. D’un coup de masse, je lui brisai son arme qui lui fit perdre l’équilibre mais avant qu’il ne touche le sol, je lui séparais son abdomen de son bassin.
    A mes coté, Nécronos déchirais les chairs à coups de griffes et de son énorme alfange. Comme prévu nous obligions la horde vampire à se replier sur la colline Est.
    - En avant ! Ne reculez pas, ils faiblissent ! La voix lugubre de Lyricangelus s’élevait dans l’agitation de la bataille. De sa force phénoménale, il prit un de ses adversaires d’une main, le souleva sans difficulté par le haut de la tête et d'une simple pression, lui broya le crâne.
    Les survivants se dirigèrent sur les hauteurs, se fut leur dernière destination… Les crocs d’argents sortirent de leur planque pour fondre sur eux, nul n’en réchappa.




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