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suite 7 : les ecrits de la naissance des 2 races
25/08/2006 16:29
Une tempête faisait rage dans la vallée du sans nom, la pluie commençait à inonder les corps de milliers de combattants qui avaient été tués dans la matinée de cette journée pluvieuse. Dans cet amoncellement de cadavres et de boue, un gémissement se fit entendre, une main ensanglantée en sortie, puis péniblement il s’extirpa petit à petit pour aller rouler dans le fossé rempli d’eau boueuse. Ce corps décharné et sanguinolant dans ses râles de douleur implorait Virmes la déesse de la guerre et de la nuit attendant que la mort le prenne avec elle. Le ciel s’obscurcit à devenir noir opaque, les rafales de vents s’emplifièrent et des éclairs déchirèrent ce paysage de désolation. _ Mortel, j’arrive t’aider car ton courage au combat a été sans faille et pour t’offrir un présent pour toutes les âmes que tu m’a offertes. » Une femme d’une très belle beauté mais dont le corps était mi humain, mi bête se tenait debout juste à coté de lui « Seulement après cela, toi et tes descendants seront damnés, le désires tu, humain ? » lui demanda t elle avec un sourire mauvais.
Dans un haussement de tête qui le fit souffrir terriblement, il répondit positivement. Sur cette réponse, elle enjamba de ses pattes de loup, déploya ses longues ailes de chauve souris, l’enveloppa avec celle-ci et l’amena à elle. Il ne sentait plus ses membres et ne put se débattre quand elle lui posa son visage sur son épaule et lui planta ses crocs dans la gorge, Wolbritch ne ressentait plus rien juste un frisson glacé qui lui électrisa son corps. La déesse reposa le guerrier inerte avec délicatesse, lui lécha lentement la plaie qui disparut immédiatement de son cou. Puis à l’aide d’une ses griffes, elle fit une incision au dessus de son sein droit. Son sang perla sur sa voluptueuse poitrine qui commença à couler à son extrémité. Virmes pris la tête de Wolbritch et y déversa son fluide vital dans la bouche. Elle lui caressa ses longs cheveux blonds, l’admirant comme une mère qui regarde son nouriçon qui vient de naître. _Tu es maintenant mon fils, mon enfant immortel de l’ombre. Tu perpéturas avec tes deux futurs fils, deux races de créatures de la nuit qui domineront le monde !
A peine eut elle fini de prononcer ces paroles que le guerrier fut pris de convultions violentes, une mousse blanchâtre lui sortit de la bouche comme un chien enragé. Il ouvrit brusquement les yeux,, ses pupilles s’étirèrent et ses iris devinrent jaunâtres, son corps se mit à léviter à hauteur des hanches de Virmes . Sa peau devint violacée et plus épaisse, ses doigts plus longs et griffus, sa dentition se transforma en une rangée de canines tranchantes. Deux bosses se formèrent dans son dos, grossissant à vu d’œil, jusqu’à que l’élasticité de sa peau ne puissent les contenir pour laisser apparaître une paire d’aile de chauve souris. Comme un papillon, sortant de son cocon, un démon venait de naître. A genou face à elle Wolbritch se releva lentement. Virmes le regardait avec fierté, elle leva les bras, un petit nuage vert bouteille apparut juste au dessus de ces mains qui se dissipa au bout de quelques secondes pour laisser place à une épée à deux mains dont le pommeau en or fin et la lame en acier resplendissaient. _Le « Claymore des morts vivants », une lame forgée par les dieux eux même dit elle fièrement. Je l’ai dérobé spécialement pour ta naissance.Tu seras mon messager sur cette terre et ton but sera l’anéantissement de la race humaine. Le démon émit un léger gémissement de satisfaction en prenant l’arme en baissant la tête devant elle. _Oui maîtresse rugit l’être démoniaque qu’était devenu Wolbritch. Avec la future armée que je vais vous constituer, j’éradiquerai ou je mettrai en esclavage la race humaine.
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suite 6 : L'ouvrage sacré
25/08/2006 16:07
Le Hivers laissa sa place à un temps doux où les arbres recommencèrent à fleurir. Moi qui ne portais plus d’importance à la nature je réappris à la connaître, me baladant dans les sous bois, souvent seul.
_ Eh !! Attend Odog, j’ai cru comprendre que tu ne connaissais pas, l’origine de notre race s’écria Talnar en s’arretant à mes cotés. J’ai l’un des plus anciens livres d’histoire retraçant la création de notre race. De se sacoche, il en sortit un paquet enveloppé dans une étoffe de soie noir, il déplia le tissu qui recouvrait un livre de grosse taille pesant au moins huit livres. Sa couverture épaisse était en cuir de couleur rouge sang, deux emblèmes y étaient gravés, sa reliure dorée tenait les pages jaunies par le temps. _ Ces deux sceaux représentent les vampires et les loups. La légende dit que nos deux races sont de la même origine. Ca remonte à plus de deux milles ans, notre père à tous se nommait Wolbritch, il fut mis au monde… Enfin bref, je ne vais pas te raconter son histoire si tu veux lire ce volume. Sinon, quand je commence mes explications, je ne m’arrête plus.
Ah, Talnar, tu me plais bien. Merci, je vais aller tuer le temps avec cet ouvrage, m’instruire un peu ne me tuera pas et j’éclatai de rire.
_...
Et nous nous dirigeâmes à coté du lac sous un saule pleureur centenaire. Talnar s’allongea et mit son couvre chef sur les yeux et s’endormit profondément, de mon coté, je m’adossai à l’arbre, ouvris l’ouvrage pour mis plonger dedans.
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suite 5 : La communauté secrète
25/08/2006 15:49
_Nous sommes arrivé me dit Togo d’un ton enjoué. Un hameau de cinq maisons se tenait devant nous en plein milieu d’une clairière. _Viens, ici tu ne crains rien, aucun vampires ou humain ne risquent de s’aventurer. Nous venons de nous installer depuis une semaine et nous sommes pas très nombreux, il y a beaucoup de loups novices. Je vais te présenter les principaux membres de la meute. Il ouvrit la porte de la maison principale, je le suivis et nous rentrâmes dans une grande pièce dont les murs en pierre apparentes donnaient à cette salle un aspect vétuste et pour seul mobilier un grande table en chêne avec une dixaine de chaises du même bois. Deux personnes y étaient installées discutant à voix haute, dès qu’ils m’aperçurent, ils cessèrent de parler tout en gardant les yeux rivés sur moi, d’un air interrogateur. Togo qui me précédait s’exclama d’une voix bien distinct : _Bonsoir mes amis, je vous présente… Mais au fait, comment te nomme tu ? _ Depuis que j’ai quitté la race de l’homme, je me nomme Odog et … _Il s’appelle Odog me coupa Togo, un solitaire qui vient renforcer notre jeune meute. Tous se levèrent, puis s’avancèrent, Talnar fut le premier à se présenter, c’était un homme de même taille que moi environ 1.80 mètre, aux yeux marrons et aux cheveux de la même couleur, c’était un homme sage étudiant et pratiquant la magie portant dans son dos une masse de combat. Slipk était le co-fondateur des Purificateurs d’âmes, une personne tout de noir vétu qui s’avait faire régner l’ordre dans la meute m’avait appris Togo, mais était juste, sur les jugement des conflits qui se passaient parfois entre les meutes.
Les jours, les saisons passèrent, notre petite communauté se développait, cotoyant de valeureux loups comme Garou-Warrior un jeune un peu fou qui savait se servir de ses deux lames courtes et Pip-Chips une femme blonde d’une beauté inégalable mais qui pouvait être aussi dangereuse que belle. Ils s’occupaient et entrainaient les louveteaux. Après avoir discuté avec mes semblables, j’appris que les loups garou et les vampires se faisaient une guerre secrète depuis deux cents ans. Plusieurs meutes et clans étaient éparpillés dans la régions, plus ou moins indépendantes les unes des autres. Togo avait pris contact avec trois d’entre elles, pour pouvoir mieux nous défendre et faire des attaques meurtrières en utilisant cette alliance. Si elle passait, d’une trentaine de membres, nous nous retrouvrions à plus d’une centaine de guerriers aguéris. Moi qui étais devenu solitaire, je me retrouvais du jour au lendemain dans une guerre fratricide dont je ne m’imaginais même pas l’existence.
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Suite 4 : Une proposition pour une nouvelle vie
24/08/2006 15:24
_Tu cherches quelqu’un ? Ou peut être que tu as perdu quelque chose ? Ricana une voix derrière moi. D’un bon, je fis volte face, c’était bien la personne qui manquait, un gars athlétique un bandeau au front lui relevait ses cheveux mi long, portant une chemise sans manche lui faisant des bras musclés parsemés de cicatrices témoignant de nombreux combats qu’il avait fait. En esquissant un sourire, il me dit :
_ Attends, étranger, garde ta haine pour d’autres, je suis de la même race que toi. Je me nomme Togo, je suis le chef de meute des purificateurs d’âmes, nous sommes peu mais je compte réunir les lycans solitaires comme toi à notre cause.
Sur ces paroles, il me tourna le dos et se dirigea en direction de la porte. Je restai là planté ne sachant plus quoi faire. Avant de sortir et sans se retourner, il s’arréta et me demanda :
_Alors ? Quelle est ta décision ? Je ne te force en rien, mais rester seul dans cette région hostile, ton espérance de vie ne sera que diminué.
Puis il ouvrit la porte et disparut dans l’obscurité de la nuit. Des questions encombrèrent mon esprit, le suivre ou rester là, seul ? Et me dire que je n’étais pas l’unique lycan dans la région me fit frissonner. Je le rejoignis et nous nous enfonçames dans la foret.
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Suite 3 : Un etranger dans l ombre
24/08/2006 10:15
En ouvrant la porte, une douce chaleur m’enveloppa, la pièce était éclairée par une grande cheminée dont les flammes bien alimentées faisaient danser sur le mur, les ombres d’une dizaine de convives qui festoyaient en mangeant et buvant. D’un pas discret, je m’excentrai dans un coin sombre cherchant la tranquilité, à peine assis l’aubergiste vint me voir. C’était un homme de petite taille portant un tablier qui était à l’origine blanc, mais il devait l’utiliser pour s’essuyer les mains car des traces de graisses et de crasses parsemaient celui-ci. _ Bonsoir l’étranger, que veux tu ? dit il en s’éclaircissant la voix. Si tu aimerais manger, j’ai de la soupe au lard de porc, du bon pain et du vin que j’ai fait vieillir moi-même dans ma cave. L’un des meilleurs à plus de dix lieux d’ici, si bien sur tu as de l’argents ! Dit il en esquissant un sourire qui lui rida le front. Lui sortant ma bourse de cuir que j’avais bien rempli pendant mon périple, je lui jetai sur la table sans dire un mot. Quelques pièces d’or en sortir qui allèrent tomber sur le sol. _ Bien mon seigneur ! s’exclama t il d’un air enjoué. Je vous amène votre repas et il disparut aussi vite qu’il était apparu., cinq minutes passèrent, l’aubergiste revint avec un plateau où une soupe bien fumante de teinte gris pale lui vint lui titiller sa perception olphactive, un verre de vin rouge et une miche de pain frais l’accompagnés _ Tenez mon seigneur, si vous voulez autres choses n’hésitait pas puis de son pas lourd, il s’éloigna.
Dans l’ombre, je commençai à manger mon repas, jouant avec les morceaux de lard qui flottaient à la surface à l’aide de ma cueillère. Ce repas, meme fade à mon gout, me fit revivre les moments vécus dans mon ancienne existence, de mes amours passés, des festins copieux accompagnés par les meilleurs vins français et puis ma famille que j’avais quitté depuis que je m’étais engagé pour servir l’empereur Napoléon. Mais je fus arraché de mes rêveries, une main était posée sur mon épaule et d’une voie criarde un homme me gueula à l’oreille.
_Et toi, donnes moi ton repas et dégage d’ici si tu veux pas qu’on te rosse mes amis et moi.
Ce fut ces dernières paroles, d’un mouvement rapide, je lui assénai un coup à l’aide du couteau qui était sur la table, lui perforant le poumon droit. Ses yeux se vidèrent et il s’écroula, un silence de mort s’abattit dans la pièce, tout le monde me dévisagea, incrédules. Un cri retentit et le petit groupe chargea sur moi. L’instinct du prédateur me fit me transformer sans que je ne le veuille, la pitié n’existait plus, tous ces pauvres hommes qui s’amusaient au par avant n’étaient plus que mon festin. Mais un doute me vint, il manquait une personne, elle était seul à une table loin des regards, mais maintenant où était elle ?
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